Un macro-lot pour donner vie au centre d’art numérique « Les Bassins de Lumières »
En 2018, la ville de Bordeaux a confié à Culturespaces une partie de sa célèbre Base sous-marine pour y créer un centre d’art numérique. Guillaume ARSAUT (chef d’entreprise de Cegelec Bordeaux Génie Climatique) et Mickael DEBARRE (chef d’entreprise de Cegelec Bordeaux Electricité) se réjouissent d’avoir été choisis pour mettre en œuvre une prestation technique en macro-lot dans l’une des plus grandes installations multimédia au monde.
Le projet « Les Bassins de Lumières »
Vestige de la Seconde Guerre mondiale, la Base sous-marine de Bordeaux accueillera un nouvel espace, baptisé « Les Bassins de Lumières », consacré à des expositions numériques immersives dans l’esprit des Carrières de Lumières (Baux-de-Provence) et de l’Atelier des Lumières (Paris). Ce projet proposera des expériences visuelles et sonores de haute qualité conçues sur-mesure.
Comment avez-vous remporté cet appel d’offres ?
C’est un bel exemple de synergie au sein du Groupe puisque c’est grâce à Mickaël DEBARRE que nous avons eu connaissance de cet appel d’offres.
En effet, la ville de Bordeaux, via son marché à bons de commande, avait confié à Cegelec Bordeaux Electricité un audit de l’ancienne installation électrique de la Base sous-marine, ce qui a permis d’être en amont et impliqué sur le projet.
Le client Culturespaces cherchait une entreprise capable de proposer du macro-lot. C’est en effet une expertise que nous avons depuis de nombreuses années grâce notamment à Christophe LABORDE qui n’a jamais cessé d’en faire la promotion auprès de ses équipes.
Notre engagement à proposer une solution technique globale a donc séduit le maître d’ouvrage Culture Espace et le BET Beta Fluides.
Quels sont les lots techniques sur ce site ?
Côté génie climatique, nous sommes en charge de la production calorifique et frigorifique sur l’ensemble du projet, avec la mise en place d’un système à détente directe DRV. La particularité réside dans l’utilisation de 9 échangeurs hydrauliques qui seront immergés à 5m de profondeur. L’échange sera réalisé avec l’eau du bassin ce qui permet de n’avoir aucune nuisance acoustique dans les salles d’exposition du musée.
Les locaux (salles d’exposition, bureaux, espace de restauration, billetterie) seront ventilés par 4 centrales de traitement d’air double flux, et l’air hygiénique de la zone d’exposition sera traité par un caisson de soufflage et un caisson d’extraction de 20000m3/h chacun.
Côté électricité, nous avons réalisé la pose de 5 kms de chemins de câbles (à 10 m de haut), d’un poste Haute Tension 1000 kVA, d’un onduleur rackable 350 kVA (10 minutes, avec batteries HOPPECK), et la distribution Basse Tension.
Côté courants faibles, nous sommes en charge de la Sureté (que nous réaliserons avec CHATENET, ayant des équipes spécialisées en matériel TIL) et d’un réseau fibre optique dédié à la commande de l’éclairage architectural et scénique.
Quel est la particularité de ce site ?
Les visiteurs déambuleront sur des passerelles situées au-dessus de bassins, entourés de murs de plus de 12m de haut sur lesquels seront projetés des œuvres numériques qui se reflèteront dans l’eau.
D’un point de vue technologique, le refroidissement des machines se fait directement avec des échangeurs immergés dans les bassins pour éviter les problèmes acoustiques.
La particularité des travaux électriques était la hauteur d’exécution (10m) ainsi que les mètres linéaires posés (câbles et chemins de câbles) ; sans oublier la contrainte esthétique puisque nous sommes avant tout dans un lieu d’exposition.
Nous avons aussi travaillé en étroite collaboration avec l’entreprise CADMOS, spécialisée en multimédia, pour adapter la sonorisation et l’éclairage.
Quelles sont les échéances ?
Le chantier a démarré en juillet 2019 et la livraison est prévue au printemps 2020.
Quel est le montant du contrat ?
Le montant est de 600K€ pour Cegelec Bordeaux Génie Climatique et de 1,2M€ pour Cegelec Bordeaux Electricité.
Pour en savoir plus sur le « Bassin de Lumières » cliquez ici
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