L’association France Datacenter
France Datacenter est une association qui réunit l’ensemble des acteurs de l’écosystème des datacenters en France : architectes, maîtrises d’œuvre, bureaux d’études spécialisés, fournisseurs, constructeurs, exploitants, opérateurs… Elle représente et assure la promotion de la filière comme socle de la performance et de la fiabilité de l’économie numérique. L’association est aujourd’hui constituée d’une centaine de sociétés qui conçoivent, construisent et exploitent les datacenters.
VINCI Facilities Data Center & Télécom, Axians Networks Paris, CBI (filiale de VINCI Construction France) et plusieurs entreprises de Building Solutions (TUNZINI Process, Santerne IdF Tertiaire), sont membres de cette association.
VINCI Facilities Data Center & Télécom, qui réalise plus de 20 M€ d’activité dans la maintenance multitechnique de datacenters, a pris une part plus active encore dans l’association. Son Responsable commercial, Benoit GANOUSSE, fait en effet partie du bureau de l’association. Enfin, depuis le début 2019, Aymeric TISSANDIER, Directeur Ingénierie & Travaux Building Solutions a rejoint son conseil d’administration. Cette collaboration permet d’être au contact des principaux acteurs du secteur.
La vocation principale de France Datacenter est de favoriser une meilleure connaissance de la filière, de la promouvoir et de contribuer à son développement. Cela lui permet aussi de faire un peu de pédagogie et de défendre ce secteur, qui a une mauvaise image en termes d’impacts environnementaux. Les datacenters sont en effet très énergivores. La filière est assez mobilisée pour essayer de réduire cette consommation énergétique, en optimisant ce qu’on appelle le PUE, ou « Power Usage Efficiency » : le rapport de la puissance totale consommée sur la puissance informatique pure.
Aujourd’hui encore, il est fréquent qu’un kWh consommé pour faire fonctionner des serveurs informatiques, nécessite un autre kWh pour refroidir lesdits serveurs (PUE de 2). Sachant que les datacenters les plus performants ont des PUE de 1,2. Il est vertueux de prendre l’engagement de travailler sur ces consommations et de réduire la chaleur fatale, c’est à dire perdue et dispersée dans la nature… (vous pouvez à ce sujet lire l’article Chaleur fatale, de quoi s’agit-il ?)
Ces efforts sont nécessaires, mais nous pouvons aussi contribuer – par nos usages – à réduire les consommations énergétiques. Il a été estimé qu’une requête GOOGLE ou un e-mail envoyé sans pièce-jointe représentait un peu moins d’un Watt-heure. Soit une ampoule de 60 W éclairée pendant une minute. En moyenne, les e-mails envoyés par un français, représenteraient en dépense énergétique, plus de 1 000 km en voiture selon l’ADEME. Par ailleurs, 1/4 de cette énergie consommée revient aux datacenters, 1/3 aux réseaux de communication, le reste aux terminaux employés (smartphone ou PC).
En nettoyant régulièrement sa boîte mail, en évitant systématiquement de répondre « à tous », ou encore en limitant la taille des pièces-jointes, on contribuerait déjà à réduire de manière significative l’impact de notre activité numérique.
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