Cegelec Bordeaux Génie Climatique : une expertise technique et une segmentation différenciante
Guillaume Arsaut, chef d’entreprise Cegelec Bordeaux Génie Climatique du pôle VEF Tertiaire Centre-Est Sud nous partage son expérience et l’histoire de son entreprise, après presque vingt ans de métier au sein de Cegelec.
Quel est votre parcours ?
J’ai commencé chez Cegelec en 2000. J’ai d’abord rejoint Cegelec Pau comme Responsable d’affaires pendant 7 ans avant de rejoindre Cegelec Bordeaux Génie Climatique en tant que Chef d’entreprise en 2007, à la suite d’une croissance externe avec le rachat de Tauzin.
Quel est l’historique de Cegelec Bordeaux Génie Climatique ?
A l’époque Cegelec Bordeaux Génie Climatique était en perte de vitesse. Essentiellement parce que nous manquions cruellement de main d’œuvre. Le rachat de l’entreprise Tauzin, spécialiste des travaux de plomberie/chauffage a redynamisé l’activité. L’entreprise faisait 3 millions d’euros de chiffre d’affaires, avec un développement plus important sur le segment du petit/moyen tertiaire.
Pour l’anecdote, le dirigeant de Tauzin était un compagnon du devoir. Nous avons conservé cette philosophie d’entreprise et accueillons chaque année des compagnons du devoir qui font le tour de France pour apprendre et se former au métier.
Et aujourd’hui ?
Aujourd’hui Cegelec Bordeaux Génie Climatique se porte bien avec un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros. Nous avons une segmentation particulière avec 15% de notre chiffre que nous réalisons pour des travaux de réhabilitation en site occupé.
Nous concentrons le reste de l’activité sur la branche habitat, c’est-à-dire exclusivement les chambres et salles d’eau dans des logements étudiants, résidences seniors, foyers de jeunes travailleurs, hôtellerie, EHPAD, foyers pour personnes âgées…
Et enfin sur du tertiaire classique avec des projets très variés. Nous venons par exemple de remporter le projet du « Bassin des lumières » à Bordeaux en macro-lot avec mon collègue de Cegelec Electricité, Michael DEBARRE, une caserne de pompiers, un data center ou encore la surélévation de la préfecture de police.
Le secteur géographique sur lequel nous intervenons est relativement large puisqu’il concerne le « CUB », la Communauté Urbaine de Bordeaux avec un rayonnement d’une heure aux alentours.
Quelle est votre valeur ajoutée ? Comment gérez-vous la concurrence ?
Nous pensons vraiment que notre expertise technique est notre valeur ajoutée. Nous avons par ailleurs un Bureau d’études intégré qui rassure nos clients et nous mettons un point d’honneur à travailler de concert en amont de tout projet. Trois personnes sont en charge du chiffrage et des études d’exécution de la livraison au DOE.
Par ailleurs, nous avons aussi une expertise dans les travaux de réhabilitation en site occupé et c’est notre spécificité. Nous sommes peu d’acteurs à nous partager ce segment qui impose une organisation plus importante, et un chiffrage précis.
Quelles sont vos opportunités de développements ?
Nous souhaitons poursuivre le développement des travaux de réhabilitation en site occupé. Par exemple, nous avons travaillé dernièrement sur un projet de 200 logements à Bordeaux, avec un objectif clair de performance énergétique. Il s’agissait d’installer des pompes à chaleur avec un système de canalisation directement sur les toits terrasse. Continuer à accompagner nos clients sur ce volet énergétique est donc un sujet porteur pour l’entreprise.
Ce qui est intéressant c’est que ces bailleurs sociaux qui possèdent des logements pour de la réhabilitation, disposent aussi d’un parc de logements neufs. Je les retrouve dans mes clients, et ils endossent en quelque sorte le rôle d’apporteurs d’affaires.
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