WeWork : un troisième chantier remporté par SDEL ITT et Clémançon
Récemment, dans la revue The Agility Effect, VINCI Facilities faisait état de son partenariat avec Bureaux à Partager.
A Paris, cette société propose pas moins de 586 bureaux,
317 salles de réunion et une multitude d’espaces de coworking à louer, à l’heure, au jour, au mois ou à l’année, pour les travailleurs nomades ou les jeunes entreprises. Elle est numéro un en France de cette nouvelle offre immobilière.
Un autre acteur est en train de prendre de l’importance. Il s’agit de WeWork, le nouveau géant américain spécialiste des grands espaces de coworking. Sa recette : des espaces ultra-flexibles à l’influence 100% américaine situés dans les plus beaux quartiers de la capitale.
WeWork dispose déjà de 5 espaces en exploitation en France, et trois autres sont annoncés dans un futur proche. Face au succès de la formule, les chantiers s’enchaînent les uns après les autres.
Clémançon, entreprise du pôle Tertiaire Ile-de-France, avait gagné un premier marché sur l’espace appelé WeWork-2, au travers de l’aménageur ISG. Puis, WeWork s’est finalement adressé à l’aménageur TETRIS, bien connu de nos entreprises en Ile-de-France.
De son côté, SDEL ITT a gagné les lots courants forts et courants faibles de l’espace WeWork-3 (40 rue du Colisée à Paris), un contrat de 1.3 M€ pour 7 500 m². Elle les a réalisés en groupement avec Clémançon, pour démultiplier les forces, compte tenu du délai très tendu.
Forts de leurs succès, elles viennent de remporter les mêmes lots pour l’espace WeWork-5 : 2.5 M€ pour 19 000 m² situé à l’avenue de France dans le 13ième arrondissement de Paris.
La particularité de ces chantiers : la décoration, la coactivité, la rapidité. WeWork achète des espaces parfois neufs, les sur-densifie – ce qui oblige à agrandir les issues de secours et les accès et peut générer des travaux de gros-œuvre importants – les rééquipe intégralement, et les livre en un temps record à l’exploitation (quatre mois pour l’espace n°3 là où il en aurait fallu au moins le double en projet classique).
Les prestations ne sont pas particulièrement techniques, mais les produits sont hauts de gamme, et la quasi-totalité des éclairages sont décoratifs. Il n’y a pas de faux-plafond ; les cheminements sont soit apparents et par conséquent très soignés, ou bien dissimulés avant que le plancher massif ou les plâtres et stucs ne soient posés.
Maitres d’ouvrage et aménageurs sont tellement pressés que les plans de détail ne sont jamais finalisés. Impossible par exemple d’anticiper sur plan les dimensions des mobiliers pour axer correctement les points lumineux ou l’appareillage.
Il faut donc de la souplesse, un bon sens de l’anticipation, un souci de la qualité et les nerfs solides pour gérer la coactivité.
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